La cause environnementale et le réchauffement climatiques sont des sujets au coeur de l’actualités. L’empreinte carbone est la principale mesure permettant de quantifier l’impact d’un individu ou d’une entité sur l’environnement. Le vélo est en effet l’un des modes de transport le plus écologique possible puisqu’il y n’entraîne aucune émission de CO2 et réduit ainsi globalement l’empreinte carbone individuelle.

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Qu’est ce l’empreinte carbone ?

L’empreinte carbone est une mesure qui concerne les émissions de gaz à effet de serre. Il existe différents gaz, le plus connu est cependant le CO2. L’empreinte carbone d’un produit prend en compte les émissions produite de la production à l’acheminement l’acheminement de celui-ci. Il est ensuite possible de calculer l’empreinte carbone d’une personne ou d’une entreprise par exemple à partir du mode de fonctionnement et de consommation. Il ne faut pas confondre empreinte carbone et empreinte écologique; l’empreinte écologique mesure la quantité de surface terrestre bioproductive nécessaire pour produire ce que nous consommons et pour absorber les déchets que nous produisons.

Quels sont les facteurs de calcul ?

Plusieurs paramètres entrent en compte dans le calcul de l’empreinte carbone. Le paramètre principal est la consommation d’énergie lié au logement, comme la date de construction, le chauffage, les équipements et leur consommation électrique. La rénovation énergétique permet aussi d’utiliser moins d’énergie et donc de réduire l’impact carbone.

Les autres paramètres importants correspondent aux moyens de transports, à la fréquence d’utilisation, à l’alimentation et à la consommation générale de biens. Le transport aérien, maritime, ferroviaire ou routier émettent des émissions de CO2 contrairement à la marche, au vélo, ou à l’utilisation de moyens de transports électriques comme les trottinettes, vélos ou voitures. Il n’y a pas que le trajet personnel à prendre en compte mais aussi le trajet nécessaire pour acheminer les produits et biens de consommations. Un produit local possède une empreinte carbone beaucoup plus faible qu’un produit d’importation. Par exemple, une pomme de terre locale qui demandent peu d’eau possède une empreinte carbone très faible comparé à un avocat d’Amérique du Sud qui demande énormément d’eau et qui est transporté chez nous par avion.

L’impact des transports sur l’empreinte carbone

La fabrication et la maintenance des véhicules

Comme pour les biens, il faut remonter au processus de fabrication des véhicules. La mise en service d’un train ne demande pas les même contraintes que la production d’une trottinette électrique. De façon générale, la fabrication de véhicules d’une taille inférieure ou égale à celle d’une voiture engendre une moins forte production d’émission carbone. Le processus de fabrication implique l’import et l’export de pièce, tout n’est pas produit au sein de la même usine. Par exemple, une voiture entièrement européenne est plus respectueuse de l’environnement qu’une voiture dont les pièces viennent du monde entier. La fabrication de vélo et de mobilier urbain pour vélo représente le meilleure alternative carbone, d’autant plus que les matériaux utilisés peuvent provenir d’une source recyclée.

Les émissions de CO2

En France, les principaux trajets s’effectuent en automobile. En effet, le trafic routier représente presque 80% des émissions de carbone liées au transport. À titre comparatif, le trafic aérien représente 15% des émissions. Une voiture citadine émet entre 100 et 120 g de carbone par kilomètre tandis qu’un avion émet entre 250 et 300 g par kilomètre.

Les transports en commun permettent de diviser l’empreinte carbone du trajet par le nombre de personnes présentes. En ville, le bus est le transport le moins polluant, après la marche et le vélo mécanique, avec une moyenne de 68 g par km. Le train est le moyen motorisé le moins polluant avec moins de 14 g par km. C’est le trajet à privilégier pour se déplacer dans le pays. L’avion, avec une émission de 285 par km, est la meilleure option pour les longs trajets. Il faut cependant garder en tête que l’avion reste polluant du fait de la combustion de kérosène.

Réduire son empreinte carbone avec le vélo

Le vélo représente sur de nombreux points le meilleur moyen de transport individuel. La fabrication d’un vélo mécanique ne demande que peu de ressources contrairement à un véhicule motorisé, et il ne rejette bien sûr aucune émission de carbone supplémentaire. Les variantes électriques sont très peu polluantes et représentent une réelle alternative au vélo traditionnel. A domicile pour recharger son véhicule mais aussi au quotidien, l’électricité verte permet de réduire son empreinte carbone. De nombreux fournisseurs verts proposent ces offres d’électricité verte comme Planète Oui ou Enercoop. Les garanties d’origines utilisées par ces fournisseurs prouvent que l’électricité est produite à partir de source renouvelable, comme le solaire, l’éolien ou l’hydraulique.

En France, environ 4 trajets en voiture sur 10 font moins de 3 km, le vélo représente une opportunité pour remplacer une partie de ses trajets quotidiens. Les collectivités et les entreprises mettent ainsi en place du mobilier urbain pour vélo et/ou des bornes de recharge pour vélo électrique pour promouvoir ce mode de déplacement en milieu urbain.